L’hypnose désigne à la fois une technique thérapeutique et un état modifié de conscience.

Le terme « hypnose » vient du mot grec « hupnoein » qui signifie endormir. L’hypnose fait référence à un état modifié de conscience également appelé « transe », au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et de sommeil. Cet état est naturel et expérimenté chaque jour : lorsqu’on lit un bon livre, qu’on regarde un film qui nous transporte, qu’on regarde un feu attentivement, qu’on perd temporairement la notion du temps au volant d’une voiture ou, tout simplement, lorsqu’on est “dans la lune ».
La thérapie par l’hypnose vise à rendre accessibles au sujet des ressources peu exploitées de son cerveau et à activer ses pouvoirs d’auto guérison à l’aide de suggestions réalisées durant cet état modifié de conscience.
La plupart des théories psychologiques considèrent que de nombreux problèmes personnels et relationnels ont leur source dans l’inconscient. C’est là que sont stockées des centaines de milliers de données qui contrôlent une grande partie de nos existences. Des diktats familiaux ou culturels, par exemple, peuvent avoir été tellement assimilés par l’inconscient qu’ils donnent lieu à des « comportements appris » si intégrés qu’ils orientent nos choix de vie pendant des années sans que nous en soyons vraiment « conscients ».
L’hypnothérapeute invite donc l’inconscient du sujet à se défaire de ses idées nuisibles et à les remplacer par des idées plus justes ou qui correspondent mieux à ses valeurs.
En hypnose, la motivation du sujet est primordiale. Sans ça, les suggestions mentales n’auront aucun effet.
Des techniques de transe à l’hypnose Ericksonienne

Dans les traditions anciennes, des guérisseurs ou des chamans ont toujours utilisé des techniques de mise en transe comme outils de guérison.
Dans la société occidentale, c’est seulement depuis le XVIIIe siècle que l’on expérimente le potentiel thérapeutique de l’hypnose. Elle aurait été «redécouverte » à cette époque par le médecin autrichien Anton Mesmer.
Mais c’est à un autre médecin, le Britannique James Braid (1837-1910), que l’on reconnaît d’en avoir établi un usage médical fiable. Après sa mort, le flambeau a été repris par des Français, dont les neurologues Hyppolite Bernheim et Jean Charcot.
Dès 1923, Milton Erikson commença à étudier l’hypnose et à mettre en place l’hypnose Eriksonienne, qui est la forme d’hypnose la plus pratiquée de nos jours.
L’hypnose Ericksonienne

L’hypnose Ericksonienne comprend de l’hypnose classique mais ne fonctionne pas de façon linéaire. Pour son créateur, une structure psychophysique est beaucoup trop complexe pour que quiconque puisse décider comment intervenir avec un symptôme.
Il proposait donc de solliciter la créativité de l’inconscient et de l’inviter à exprimer ce qui pourrait être changé pour rendre une certaine situation moins difficile.
Ce type d’hypnose suit le cheminement « erratique » de l’inconscient. Elle puise parmi plusieurs techniques de communication afin de provoquer un dialogue entre celui-ci et le conscient : métaphores, recadrage, activation de rêves, suggestions indirectes ou composées, altération sensorielle, etc…on y associe la PNL, et crée ainsi l’Hypnose nouvelle.
Le pouvoir des ondes cérébrales sur notre niveau de conscience

Il existe une corrélation entre le comportement de l’homme et l’activité de ses ondes cérébrales.
De nombreuses recherches thérapeutiques ont prouvé que la synchronisation des ondes du cerveau favorise la relaxation, la réduction du stress et le retour à la santé.
La fréquence de nos ondes cérébrales change en fonction de nos états mentaux et donc de nos émotions.
En changeant notre état de conscience, ou plutôt en modifiant les ondes produites par notre cerveau nous pouvons changer efficacement notre conscience et notre expérience de la vie.
La synchronisation favorise un sentiment d’unicité où l’individu fonctionne d’une façon plus intuitive.
La pensée est représentée par des ondes électriques.
Quelles sont les différentes ondes cérébrales ?

Dans le cerveau vivant, des millions de cellules nerveuses communiquent entre elles en émettant des minuscules impulsions électriques.
Cette activité électrique cérébrale est mesurée sous forme de fréquences hertziennes ; elle peut être enregistrée comme des ondes cérébrales en plaçant des électrodes sur le cuir chevelu, et en amplifiant les signaux et en les affichant sur un écran d’ordinateur, on peut observer plusieurs types d’ondes émises par notre cerveau. Cette méthode de mesure est appelée électroencéphalogramme-graphie (EEG).
Un rythme cérébral désigne donc une oscillation électromagnétique dans une bande de fréquences donnée résultant de l’activité électrique cohérente d’un grand nombre de neurones.
Ces ondes Delta, Thêta, Alpha, Bêta, Gamma et les fuseaux, sont de très faible amplitude, elles sont de l’ordre du microvolt (chez l’être humain) et ne suivent pas toujours une sinusoïde régulière.